JOURNALISTES INCARCÉRÉS EN TURQUIE: UNE ENTORSE À LA LIBERTÉ D’EXPRESSION.

Le droit d’exprimer librement ses opinions est la “Liberté d’Expression”; un droit fondamental pour nous les humains.
Cependant, pourquoi aller à l’encontre d’un tel droit et opprimée les porteurs de voix, les éclaireurs des Nations que sommes, nous les journalistes?
Seuls les régimes totalitaires et atypiques s’évertuent à enlever ce droit aux citoyens, en particulier les professionnels de médias.
Parce-que l’on veut tuer son chien l’accusant de rage, le tout puissant, numéro 1 turc Racep Tayyip Erdogan voit en toute la nation turque un danger, les mordus du chien, le prédicateur Fetullah Gülen, exilé aux États-Unis à qui il impute le putsch manqué du 15 Juillet dernier, visant à le renverser.
Accusés de “Propagande pro- Gülen” selon le Figaro, une dizaine de nos confrère journalistes sont mis aux arrêts par les autorités turques sous Erdogan après avoir assiégé l’armée, la police, la justice et l’éducation.
Parce-qu’il y a une soit disant tentative de renversement du pouvoir, les journalistes doivent regarder dans une seule et unique direction? Où serait donc l’impartialité dans l’exercice de ce noble métier.
Quel tort nos confrères ont-il fait en choisissant d’exercer ce droit pour établir la verté?
J’en appelle donc à la Communauté Internationale et a toutes les organisations et institutions de défense des droits de l’homme et des journalistes en particulier, à une mobilisation pour raisonner le tout puissant de la Turquie pour la remise en liberté de nos confrères journaliste et pour l’effectivité la Liberté de l’Expression dans ce pays et dans le monde entier.
Chers confrères journalistes luttons pour le droit de nos confrères turcs.

Kangni Coco LOCOH.

UN MIRAGE DE SOMMET POUR LE TOGO

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Pourquoi se gêner publiquement pour une musique dont on ne maitrise pas la danse?
Toute une semaine passée avec un groupe de mots à la bouche au Gnassland (Togo): « Sommet sur la sûreté et la sécurité maritime».
Folklore pour lequel Faure Gnassingbé et son groupuscule de pilleurs ont gaspillé plusieurs milliards de francs CFA du peuple mal en point économiquement et à son détriment. Nous nous posions précédemment la question de savoir ce qu’un tel sommet apporterait au Togo à cette heure. Et bien, rien comme nous l’avions pressenti.
Après des montagnes de promesses de meilleures retombées pour tout le peuple jusqu’au simple débrouillard des togolais, ce sommet ne s’est révélé qu’un pure et simple «Sommeil» du dictateur et de toute sa horte, permettant au Veilleur du peuple de les exposer au monde entier commençant pas la non participation de tous les 54 pays de l’Afrique; ensuite par la carence incontestée de Sélom Klassou, Premier Ministre de Faure Gnassingbé avec son calvaire à zéro maitrise des sujets débattus avec lui le mercredi dernier sur Vox Africa.
Sommet de pagailles en pompe, sans scrupule aucune, les autorités togolaises vont prendre la Clinique Biassa comme unité de soins accompagnant le sommet à la place des hôpitaux du pays comme le CHU Sylvanus Olympio transformé en mourroir, où les malades sont soignés à même le sol. Lequel hôpital ne disposant même pas d’un seul scanner; pourtant on rassemble les milliards du peuple pour s’exhiber à un sommet futile.
«Sommet – sommet – sommet», qu’elles conclusions pour cette fameuse rencontre pour laquelle les citoyens ont été assignés à résidence et ne peuvent même pas vaquer à les activités librement comme à l’accoutumée?
Comme toujours, le flou dans la gouvernance et la gestion du pouvoir au Togo, s’est également révélé dans la question de financement de la Charte sanctionnant le Sommet sur la Sécurité maritime. Conséquence, cette Charte de Lomé que les autorités togolaises brandissent comme un trophée de guerre n’a pas été signée par l’ensemble des participants causant ainsi l’hystérie du numéro togolais.
Algérie, Botswana, Cameroun, Djibouti, Érythrée, Égypte, Gambie, Guinée Bisseau, Guinée Équatoriale, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Swaziland, Ouganda, Zambie, Zimbabwe, plus le Maroc, Voila entre autre les pays qui ont refusé de signer la charte de Lomé.
Quelle honte pour la diplomatie togolaise si comme retombées directes du sommet, les enseignants maintiennent leur grève au début de la rentrée scolaire 2016-2017, ce lundi réclamant des primes de rentrée et de bibliothèque non payées; ou si les hôtels de la capitale togolaise à cause du sommet se sont endettés auprès des banques de la place pour un renforcement de service et un meilleur paraître sans gains c’est-à-dire tombés en faillite.

Au vu de ces paramètres, que sera le quotidien du pauvre togolais en cette période post sommet; l’interrogation demeure.

Kangni Coco LOCOH

VERS UNE REPRISE DE LA LUTTE POLITIQUE ET SA FIN CERTAINE AU TOGO.

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La seule fois où le régime dictatorial des Gnassingbé a véritablement tremblé pour faire place à la «Démocratie et Libertés» que nous connaissons aujourd’hui au Togo, fut le 5 octobre 1990. Une date à laquelle, suite au procès d’un certain Hilaire Dossouvi Logo et de Tino Agbélengo Doglo, la jeunesse togolaise avec tout un peuple ont osé dire « trop c’est trop» à la dictature de feu Eyadéma Gnassingbé alors au pouvoir.
Ainsi, le 5 octobre serait-il devenu dans l’histoire de la lutte politique au Togo, un jour sans doute mémorable.
Un entretien avec Nicodème A. HABIA, président du parti politique togolais «Les Démocrates» nous permet d’avoir une vision sur le 5 octobre et la continuité à assurer à la lutte entamée ce jour.

Togo Action Plus: Bonjour Mr le Président.

N.H: Bonjour, merci de nous accorder cet entretien

TAP: Comment se porte le parti Les Démocrates, membres et sympathisants?

Nicodème Habia: Le Parti Les Démocrates se porte bien comme un poisson dans l’eau, et les militants et sympathisants plus déterminés que jamais à œuvrer pour l’avènement d’un état de droit au Togo.

TAP: Que représente aux yeux des démocrates le 5 octobre?

N.H: Le 05 Octobre est un jour mémorable pour Les Démocrates et c’est en cette journée que nous tirons toute la substance de notre existence politique aujourd’hui.

TAP: 5 octobre 1990 – 5 octobre 2016. Quel bilan dresse votre parti pour la politique au Togo?

N.H: Le bilan est hélas négatif rien n’a bougé depuis mars 1991 où les jeunes patriotes ont abandonné la lutte entre les mains des ainés qui l’ont détourné de ses valeurs premières.

TAP: Pourquoi avoir attendu 2016 pour revenir à la charge?

N.H: Non nous ne sommes pas revenus à la charge que cette année 2016, c’est un travail que nous abattons au quotidien, la particularité c’est que nous sommes à la direction d’un parti politique aujourd’hui ce qui donne plus d’ampleur à notre combat de tous les jours.

TAP: Votre parti prévoit-il de nouvelles stratégies pour la lutte ou sera ce une continuité?

N.H: Le mouvement insurrectionnel du 05 octobre 1990 est le seul qui a fait vaciller le pouvoir dictatorial en place au Togo, raison pour laquelle notre parti lance un appel pour une révolution d’esprit pour un nouveau 05 octobre pour en finir une fois pour de bon de la dictature.

TAP: Dans votre célébration du 5 octobre dernier, vous vous êtes plus adressés à la jeunesse. Pourquoi donc?

N.H: Oui c’est une jeunesse qui a mené une lutte héroïque contre une dictature implacable aussi il lui appartient de reprendre son combat là où elle l’a laissé et l’achever.

TAP: Le 5 octobre 1990 à conduit à la constitution de 1992 limitant le mandat présidentiel à 2. Chose balayée du revers de la main par le régime Gnassingbé. Aujourd’hui que vous revenez à la charge, que dites-vous à propos?

N.H: Nous exigeons la mise en œuvre des réformes prescrites par l’APG de 2006 dans lesquelles il est bien inscrit la limitation de mandat présidentiel. Donc nous nous battons pour avoir ces réformes importantes pour l’enracinement de la démocratie.

TAP: Dans la lutte que vous menez et aussi avec la continuité du mouvement du 5 octobre, quels rapports entretenez-vous avec les partis politiques devanciers, vous soutiennent-ils, les partis opposants peuvent s’unir contre ce régime selon vous?

N.H: Nous avons de très bonnes relations avec les autres partis politiques de l’opposition et comme on l’a si bien déclaré au lancement de notre parti le 21 Décembre 2015, nous sommes le sel qui vient donner un bon goût à la sauce de l’opposition et nous œuvrons pour qu’elle parle d’une seule et unique voix.

TAP: Votre mot de fin.

N.H: Tout d’abord vous remercier pour nous avoir accordé cet entretien, je saisis l’occasion encore une fois pour lancer un appel pressant à tout le peuple togolais pour une mobilisation générale afin de prendre ses responsabilités devant l’histoire en abat tant une fois pour de bon cette dictature sans nom qui pille les richesses de la Terre de nos Aïeux.

TAP: Merci Mr le Président

N.H: Nous vous remercions.

Vivement, que la jeunesse et les forces vives de la nation togolaise répondent cœurs et âmes à cet appel pour changer le cours de l’histoire du Togo une fois pour de bon pour une vraie Démocratie.

Kangni Coco LOCOH.