TOGO – BÉNIN: JUSTICE SATISFAISANTE?

La justice dans un État de droit pour favoriser le développement de cet État, se doit d’être «satisfaisante». Ainsi, sans la justice, vivrait-on dans une “jungle humaine” où les droits subjectifs accordés aux citoyens seraient constamment violés pour y faire régner l’insécurité et le désordre.
Ne dit-on pas souvent que «Le dernier recours d’un individu est la justice?», une justice satisfaisante n’implique-t-elle pas son impartialité?
Le Bénin, pays voisin et ami du Togo de Faure Gnassingbé vient de le démontrer le vendredi 4 novembre dernier dans l’affaire “Sébastien Ajavon”.
Arrivé 3ème à la dernière présidentielle au Bénin, Sébastien Ajavon surnommé «Le Patron des patrons» des béninois et trois de ses proches collaborateurs seront arrêtés ce 28 octobre et gardés à la Brigade de la Gendarmerie de Cotonou pour affaire de trafic de drogue dont 18 kilos de cocaïne seraient trouvés dans l’un des conteneurs destinés à sa société.
Après 8 jours de détention, le patron des patrons comparaîtra devant le Tribunal Correctionnel de Cotonou où il sera relaxé avec ses trois coprévenus au bénéfice du doute le vendredi 4 novembre. La justice béninoise vient ainsi de triompher par son impartialité en acquittant un digne fils dont l’image voulait être ternie par ses détracteurs.
Une telle justice ne peut que faire avancer le Bénin, l’Afrique, pour y faire régner la sécurité et l’ordre lorsque chez son voisin immédiat, le «Gnassland» (Togo), la justice quoique debout, est paralysée prônant l’insécurité dans un désordre total.
Pourtant “MELO TOGO” un groupe musical togolais a chanté «Nusôsrôn le ame gbô la me nye nuhuãhuã o, n’gôyiyi wonye» pour tout simplement exhorter à copier le bon chez autrui, objet d’avancement et non de jalousie.
Quelle honte, à copier chez le voisin? La volonté n’appelle-t-elle pas le pouvoir?
Pour une affaire similaire, dans laquelle triomphe la justice béninoise, un Pascal Akousoulelou Bodjona, ex-ministre de l’Administration Territoriale du Togo, passait plus de 500 jours en détention à la prison civile de Tsévié, 35 km au nord de Lomé pour une affaire dite d’«Escroquerie Internationale». Et il a fallu l’implication de la Cour de justice de la CEDEAO le 24 avril 2015, ordonnant sa libération qui plus tard sera effective le 5 février 2016, date anniversaire du décès du dictateur en chef feu Gnassingbé Ier.
Le dernier échec de la justice togolaise en date du 21 septembre dernier pour venir en aide à un de ses fils, sera la condamnation de l’ex-patron du parti des togolais Alberto Olympio à 60 mois de prison et un remboursement de 6 milliards de francs CFA à Cauris Management pour une autre “Escroquerie Internationale”?
Jusqu’à quand les togolais pourront-ils compter sur leur justice face à leurs détracteurs comme c’est le cas au Bénin de Patrice Talon?
La justice dans mon pays serait-elle devenue une partie de “Ludo” ou de “dame” où les pions ne sont placés que par ceux qui y règnent en “Lèches-bottes” au régime en place?
Parfois la bonne et intelligente tricherie, suppose juste un coup d’oeil chez le voisin, mes chers «Droitiers». Comprenne qui peut…

Alberto Olympio
Alberto Olympio

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Pascal Bodjona

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Sebatian Ajavon

Kangni Coco LOCOH.

AVANCEMENT À RECULONS?

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Il ne suffit pas de s’égosier à cause du profit chez nos gouvernants au détriment du peuple pour dire sans honte aucune, «Le pays avance…il fait des efforts considérables…patati et patatata…».
Venons-en à la réalité, que font, nos dirigeants pour le peuple togolais? En quoi consiste donc l’avancement de ce pays rampant depuis des lustres et dépassé par tous? Où sont les efforts? Messieurs les intellectuels.
Est-ce seule la réussite de signature d’une Charte dite historique ou la participation à des rencontres internationales sans retombées évidentes pour ceux que l’on se dit représenter?
Ne dit-on pas que qui veut aller loin ménage sa monture? Qu’y fait donc la soit disant minorité dirigeante qui s’accapare les biens du peuple, Monsieur Fauré Gnassingbé à sa tête pour propulser la terre de nos aïeux?
Voyons les choses en face; nous ne criquitons pas pour critiquer. D’ingénieuses idées pour le développement de ce pays naissent tous les jours ou des projets de soutien à la jeunesse, relève de demain, non au profit de cette dernière mais plutôt de nos accapareurs.
Prenons l’Éducation; combien d’écoles en moyenne pour ce petit pays? Même pas une école construite ou aménagée par an, sans se référer aux écoles rurales à la merci du soleil, la pluie et des reptiles, où les tables-bancs sont carrément inexistants pour offir leur place aux parpaings. Pourtant les enfants y vont car la volonté d’apprendre y est. Peut-on appeler ça avancement ou effort? Qu’elles réformes fait-on pour pousser l’éducation dans ce pays? Que vaut l’éducation de nos jours au Togo, si la condition de vie et de travail de ceux qui doivent transmettre le savoir laisse à déplorer? Pourtant nous avons assez de millions empilés dans des mallettes que nos petits chiens, lâchement laissent aux soins des prostituées pour des séances de jambes en l’air et quoi, je ne sais encore.
Aujourd’hui le phénomène de vols et de braquages va crescendo et ce sont la plupart des jeunes désoeuvrés qui s’y adonnent car les projets qui leur sont destinés comme le FAIEJ, le FNFI et consorts, profitent plutôt aux familles et proches de nos accapareurs.
Et quelle considération avez-vous donc très chers dirigeants pour l’humanité au Togo? Au moment où vos enfants naissent, cuillère dorée dans la bouche dans des hôpitaux et cliniques de l’occident, ou dans des berceaux dorés des cliniques de luxe comme celle affectée au Sommet de Lomé si je ne m’abuse ou que même vos chiens sont envoyés en consultation vétérinaire en France, nos enfants à nous que vous piller pour vous enrichir naissent à même le sol dans nos hôpitaux d’État où conditions d’hygiène et de sécurité laissent à désirer. Hôpitaux où kits d’accouchement ou césarienne sont inexistants et même pas un scanner pour les pauvres patients. Même si nous ne pouvons manger à notre faim, ne pouvons-nous pas avoir une bonne éducation ou bénéficier d’un minimum de soins adéquats?
Le problème d’eau potable se pose avec acuité dans les milieux ruraux mais rien ne se fait pour venir en aide à ces populations laissées pour compte; pourtant l’eau minérale s’utilise pour la cuisine à la maison des gens de vos rangs.
Quelle image plaignez-vous de cette terre togolaise pour laquelle, le sang des aïeux de ce peuple que votre clan assujettit sans cesse depuis près de 50 ans, a coulé monsieur Faure Gnassingbé?
Comment voulez-vous que le peuple vous fasse confiance si son argent ne lui profite pas mais profite seulement à vous et aux membres de votre petit cercle de pilleurs?
Il y a quelques jours, vous venez te témoigner au peuple votre mauvaise foi envers les prescriptions de l’APG et de la CVJR en ne voulant guère opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles, les élections locales pour décentraliser ce pouvoir que vous avez arraché au peuple de force, en nommant encore de nouvelles délégations spéciales.
Jusqu’à quand allez-vous continuer par faire saigner la nation togolaise qui ne veut qu’un nouvel air, une nouvelle page pour son histoire?
Prenez conscience car assurément, le jugement divin vient et il faut que chacun se sonde par cette interrogation: Quelle place y aurai-je?

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Kangni Coco LOCOH.

JOURNALISTES INCARCÉRÉS EN TURQUIE: UNE ENTORSE À LA LIBERTÉ D’EXPRESSION.

Le droit d’exprimer librement ses opinions est la “Liberté d’Expression”; un droit fondamental pour nous les humains.
Cependant, pourquoi aller à l’encontre d’un tel droit et opprimée les porteurs de voix, les éclaireurs des Nations que sommes, nous les journalistes?
Seuls les régimes totalitaires et atypiques s’évertuent à enlever ce droit aux citoyens, en particulier les professionnels de médias.
Parce-que l’on veut tuer son chien l’accusant de rage, le tout puissant, numéro 1 turc Racep Tayyip Erdogan voit en toute la nation turque un danger, les mordus du chien, le prédicateur Fetullah Gülen, exilé aux États-Unis à qui il impute le putsch manqué du 15 Juillet dernier, visant à le renverser.
Accusés de “Propagande pro- Gülen” selon le Figaro, une dizaine de nos confrère journalistes sont mis aux arrêts par les autorités turques sous Erdogan après avoir assiégé l’armée, la police, la justice et l’éducation.
Parce-qu’il y a une soit disant tentative de renversement du pouvoir, les journalistes doivent regarder dans une seule et unique direction? Où serait donc l’impartialité dans l’exercice de ce noble métier.
Quel tort nos confrères ont-il fait en choisissant d’exercer ce droit pour établir la verté?
J’en appelle donc à la Communauté Internationale et a toutes les organisations et institutions de défense des droits de l’homme et des journalistes en particulier, à une mobilisation pour raisonner le tout puissant de la Turquie pour la remise en liberté de nos confrères journaliste et pour l’effectivité la Liberté de l’Expression dans ce pays et dans le monde entier.
Chers confrères journalistes luttons pour le droit de nos confrères turcs.

Kangni Coco LOCOH.