LE FEU: MYSTERE OU MESSAGE AU PEUPLE TOGOLAIS?

Que se passe-t-il sur la Terre de nos aïeux?
Après les grands marchés de Kara et de Lomé, c’est le tour de la sainte Sacristie de la Cathédrale de Lomé de brûler pour une raison toujours inconnue.
Au Togo, serait-on dans un combat avec «le prince Zouko de la nation du feu» comme dans le film «Avatar»?
Au fait, là où se situe mon inquiétude, c’est pourquoi c’est toujours le mois de janvier qui recense de ces drames et encore avant le 13 janvier, date de l’assassinat du père de l’indépendance, Kwami Sylvanus Épiphanio Olympio?
Qu’il vous souvienne que les 10 et 12 janvier 2013, ont été incendiés les grands marchés de Kara et de Lomé, entraînant une totale désolation et une profonde amertume dans les cœurs. Au moment où les auteurs se plaisent quelque part en toute impunité, d’autres, innocents vrais-faux auteurs croupissent en prison sans aucun traitement humain, la justice inexistante, c’est le tour de la Sainte Sacristie de la Cathédrale de Lomé de payer le prix du feu ce lundi 2 janvier 2017, toujours avant le fameux 13 janvier.
Il y a alors lieu de se demander si tout cela est fais à dessein ou si ces événements, tous de janvier, la pré 13 cachent-ils en eux un message qu’il faut décrypter?
Le régime et l’opposition se jetteront-ils encore la responsabilité?
Dieu lui-même déciderait-il alerter d’un moyen ou d’un autre appeler ses représentants à l’ordre? Ceci aurait-il un rapport avec la supposée prochaine consécration mystique de Monsieur Faure Gnassingbé dans la région centrale le 6 de ce mois repoussé au 12 ou 13 janvier prochain, où déjà plusieurs militaires seraient déjà dépêchés pour sécuriser les lieux?
Il est grand temps je pense, que les responsables de l’Église Catholique du Togo et tous les autres responsables religieux s’essayent au décryptage de ce mystère pour trouver le message qui échappe aux togolais et qu’enfin, le Togo soit libéré.
Mais le plus important, serait un retour vers le 13 janvier 1963 pour implorer le Céleste pour le tort commis, demander son pardon et son assistance pour obstruer la voie aux malédictions sur le Togo pour ses lendemains soient meilleurs.

Kangni Coco LOCOH.

QUELLE ORIENTATION POUR L’ÉDUCATION AU TOGO?

Pratiquement trois semaines, a débuté une série de grève des enseignants qui s’en suit de descentes répétées des élèves dans la rue au Togo.
Pourtant, s’égosille souvent le gouvernement, pour parler comme un Eyadema Gnassingbé, qu’«Aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de la jeunesse» ou encore «Tant vaut l’école, tant vaut la Nation».
Sachant bien que la jeunesse que l’on sacrifie est la relève de demain et l’éducation qu’on étouffe est la base de tout développement, le gouvernement togolais semble démissionner de ses responsabilités vis-à-vis de l’éducation.
Ce mercredi, tout le peuple togolais et du monde entier si nous pouvons nous le permettre car la TVT étant sur satellite dit-on, ont assisté à la sortie de deux ministres du régime Faure Gnassingbé sur la télévision nationale. Pour une sortie des ministres Gilbert Bawara de la Fonction Publique et son collègue de l’Enseignement Komi Tchakpélé qui aurait pu changer le cours des événements, cela n’a été qu’une déception et une désolation en somme.
C’est déplorable qu’un ministre qui normalement, serviteur du peuple, gaillardement sur une chaîne nationale, traite les communicateurs du savoir d’«individus, hors-la-loi, illégitimes…», avec qui il ne faille pas discuter, rejoint aussi par son collègue ministre, enseignant d’Université tout aussi incohérent, au moment où le patron se prélasse dans les eaux étrangères.
Quelle pagaille organisée à l’endroit des enseignants togolais d’abord les moins rémunérés de toute la sous région et évoluant dans les pires conditions de vie et de travail ensuite?
Le gouvernement voudra-t-il nous laisser comprendre qu’avec toute la période des grandes vacances élastiquées par l’organisation d’une autre pagaille de “Sommet sur la sécurité maritime”, alors même que celle de l’éducation est en péril, n’a pas suffit à organiser un bon traitement des doléances des enseignants, sur sa table depuis des années afin d’assurer une rentrée scolaire paisible aux élèves togolais, nos enfants?
Le Chef de l’État ne peut-il pas taper du poing sur la table et régler définitivement ce problème au lieu de chercher à aider d’autres à enlever les pailles de leurs yeux alors que son pays en a des poutres? Laissera-t-il que ces événements nous dirigent vers un «2013 bis» pour d’autres «Douti et Sinandaré» dont les auteurs toujours inconnus, baignent dans l’impunité à ce jour?
À quand, ce régime cessera-t-il de honnir aux yeux du monde les fils de la “Terre de nos Aïeux”?
Ne cherchant pas à solutionner les problèmes qui minent l’éducation, on cherche à recruter encore 1000 enseignants, à gérer comment? Recruter toujours sans notion de bien traiter? Et dans ce tumulte, l’Association des parents d’élèves dépensant pour l’avenir de leurs enfants, que veulent hypothéquer ces dirigeants, s’offre un mutisme indescriptible voire incompréhensible.
Togo chéri, quel sort t’a-t-on jeté pour que tu continues de ployer sous le joug de ces esclavagistes qui te vident de tout jusqu’à l’éducation de tes fils qui, demain te relèveront?
Que vivement, le Ciel intervienne, le peuple se lève, la diaspora se meuve pour une meilleure éducation, gage de ton développement;Togo.

Kangni Coco LOCOH.

TOGO – BÉNIN: JUSTICE SATISFAISANTE?

La justice dans un État de droit pour favoriser le développement de cet État, se doit d’être «satisfaisante». Ainsi, sans la justice, vivrait-on dans une “jungle humaine” où les droits subjectifs accordés aux citoyens seraient constamment violés pour y faire régner l’insécurité et le désordre.
Ne dit-on pas souvent que «Le dernier recours d’un individu est la justice?», une justice satisfaisante n’implique-t-elle pas son impartialité?
Le Bénin, pays voisin et ami du Togo de Faure Gnassingbé vient de le démontrer le vendredi 4 novembre dernier dans l’affaire “Sébastien Ajavon”.
Arrivé 3ème à la dernière présidentielle au Bénin, Sébastien Ajavon surnommé «Le Patron des patrons» des béninois et trois de ses proches collaborateurs seront arrêtés ce 28 octobre et gardés à la Brigade de la Gendarmerie de Cotonou pour affaire de trafic de drogue dont 18 kilos de cocaïne seraient trouvés dans l’un des conteneurs destinés à sa société.
Après 8 jours de détention, le patron des patrons comparaîtra devant le Tribunal Correctionnel de Cotonou où il sera relaxé avec ses trois coprévenus au bénéfice du doute le vendredi 4 novembre. La justice béninoise vient ainsi de triompher par son impartialité en acquittant un digne fils dont l’image voulait être ternie par ses détracteurs.
Une telle justice ne peut que faire avancer le Bénin, l’Afrique, pour y faire régner la sécurité et l’ordre lorsque chez son voisin immédiat, le «Gnassland» (Togo), la justice quoique debout, est paralysée prônant l’insécurité dans un désordre total.
Pourtant “MELO TOGO” un groupe musical togolais a chanté «Nusôsrôn le ame gbô la me nye nuhuãhuã o, n’gôyiyi wonye» pour tout simplement exhorter à copier le bon chez autrui, objet d’avancement et non de jalousie.
Quelle honte, à copier chez le voisin? La volonté n’appelle-t-elle pas le pouvoir?
Pour une affaire similaire, dans laquelle triomphe la justice béninoise, un Pascal Akousoulelou Bodjona, ex-ministre de l’Administration Territoriale du Togo, passait plus de 500 jours en détention à la prison civile de Tsévié, 35 km au nord de Lomé pour une affaire dite d’«Escroquerie Internationale». Et il a fallu l’implication de la Cour de justice de la CEDEAO le 24 avril 2015, ordonnant sa libération qui plus tard sera effective le 5 février 2016, date anniversaire du décès du dictateur en chef feu Gnassingbé Ier.
Le dernier échec de la justice togolaise en date du 21 septembre dernier pour venir en aide à un de ses fils, sera la condamnation de l’ex-patron du parti des togolais Alberto Olympio à 60 mois de prison et un remboursement de 6 milliards de francs CFA à Cauris Management pour une autre “Escroquerie Internationale”?
Jusqu’à quand les togolais pourront-ils compter sur leur justice face à leurs détracteurs comme c’est le cas au Bénin de Patrice Talon?
La justice dans mon pays serait-elle devenue une partie de “Ludo” ou de “dame” où les pions ne sont placés que par ceux qui y règnent en “Lèches-bottes” au régime en place?
Parfois la bonne et intelligente tricherie, suppose juste un coup d’oeil chez le voisin, mes chers «Droitiers». Comprenne qui peut…

Alberto Olympio
Alberto Olympio

images-48
Pascal Bodjona

images-47
Sebatian Ajavon

Kangni Coco LOCOH.