JOURNALISTES EN DANGER AU TOGO

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Loin d’être un conte, la barbarie et la sauvagerie exercées sur les journalistes au Togo sont une pure réalité qui, ces derniers jours se transforme en acharnement.
Après le retrait des fréquences couplé de la fermeture des médias du Groupe Sud Média telles la télévision LCF et la radio City Fm au Togo ce 6 février 2017 par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), abusant de son pouvoir sans que nul ne la freine car présidée par un zélé du régime Gnassingbé; c’est le tour du confrère Robert Avotor du journal L’ALTERNATIVE, bi-hebdomadaire togolais d’informations de subir des violences corporelles de la part des hommes en armes du régimes RPT/Unir.
Ceci se passe à Akato-Viépé, une banlieue au nord-ouest de Lomé le mardi 07 février 2017 où, suite à un litige foncier conduisant à y démolir des habitations sur decision de justice, le confrère Robert Avotor s’est rendu sur le lieu pour reportage et retrouvant des corps habillés venus expulser les habitants des constructions sur le terrain, il s’en est approché, politesse et principe du métier obligent, pour avoir l’aval pour la recueille d’informations quand, il lui est intimé l’ordre de quitter le lieu suivi d’un passage à tabas, après s’être rassuré de son appartenance au journal L’ALTERNATIVE dont les publications dérangent le régime RPT/Unir. Après l’avoir rué de coups, les gendarmes le menottent et le conduisent avec un autre citoyen arrêté, surpris entrain de filmer les bavures sur les lieux, au poste de gendarmerie de Sagbado, une localité avoisinante, où ils les relâchent après avoir effacer tout de leurs appareils, aux environs de quatorze heures.
Au Togo où libertés d’expression et de presse sont constamment violées, où les journalistes incessamment, sont intimidés, menacés, violentés comme le confrère Robert Avotor dans l’exercice de sa profession, il saute aux yeux que les droits de l’homme sont foulés aux pieds en toute impunité par les premiers responsables et leurs alliés.
Condamnant avec indignation cet acte de barbarie et de sauvagerie sur le journaliste Robert Avotor et également la fermeture des médias LCF et City Fm, renvoyant plus de Soixante dix journalistes au chômage par la HAAC dirigée par le zélé corrupteur des journalistes Pitang Tchalla, j’en appelle à la Communauté Internationale et Organisations de Défense des Droits de l’Homme et des Journalistes, pour une intervention judicieuse dans ce que je considère comme un acharnement envers les journalistes au Togo.
Le Togo est un État démocratique, où doivent régner les Libertés d’opinion, d’expression, de presse et les Droits de l’homme, comme principes fondamentaux afférents à la Démocratie.
Vivement, que ces principes soient, et courage à la presse togolaise!

Kangni Coco LOCOH.

AU SECOURS! MEDIAS EN DANGER AU TOGO

À quand la vraie liberté d’expression et de presse au Togo?
Encore onze médias: radios et télé togolaises menacées de retrait de fréquence et de fermeture.
«Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage», dit-on souvent; sa vérification s’observe dans la relation Akoussoulèlou Pascal Bodjona, ex ministre de l’administration territoriale du Togo, proche de Faure Gnassingbé et propriétaire du Sud Media composé de là radio City fm et de la télévision La Chaîne du Futur (LCF), et Faure Gnassingbé, le président togolais. Laquelle relation en courbe entre les  deux amis de même région et de même bord politique, le RPT/UNIR depuis, une affaire dite de trahison et une incarcération de Pascal Bodjona suite à une prétendue affaire d’escroquerie internationale.
Reconnaissons tout de même que malgré le mutisme du patron du Sud Média, entre les deux anciens inséparables, l’offensive lancée par le numéro 1 toglais est loin de connaître son épilogue car disait le feu président Eyadema Gnassingbé, père de Faure Gnassingbé «Il ne faut jamais laisser en vie un ennemi sur un champ de bataille, de peur qu’il ne vous poignarde dans le dos».
Faisant fie à là parole de son géniteur et aussi, selon les informations d’après nos enquêtes, le régime RPT/UNIR était accompagné médiatiquement dans toutes ses activités par le Sud Média gratuitement, mais depuis la fameuse affaire dite d’escroquerie et l’inculpation de son propriétaire, le Sud Média a retiré son offre de gratuité et toute information liée au RPT/UNIR devant passer sur les ondes du Sud Média était conditionnée au paiement du tarif normal indiqué pour les clients, et au non passage au refus. Un prétexte assez solide pour endiguer ce média et l’indexer seul amènerait à soupçonner le règlement de compte. Ainsi, faut-il ajouter d’autres organes indésirables et boucs émissaires.
Pour ce faire, une convention a été mise en branle pour être signer par les médias à fermer au risque de se voir la fréquence retirée; et cette mission sans vergogne est confiée à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de là Communication (HAAC) dont Pitang Tchalla, ancien ministre de là communication et corrupteur des journalistes, en leur distribuant de l’argent de là part de Faure Gnassingbé, a les commandes.
Ladite convention, vise les organes comme: City fm et LCF de Pascal Bodjona à Lomé, Radio La Voix de l’Oti à Mango pour son soutien aux protestataires du projet de réhabilitation de la faune dans la localité, Radio Maria de Kara et de Kpalimé appartenant à l’église Catholique dont là Cathédrale de Lomé a été incendiée le 2 janvier dernier et dont les responsables ne veulent plus cautionner le régime et rejettent la piste de court-circuit évoquée, et boucs émissaires comme Radio Bonne nouvelle à Lomé, Radio Océan à Aného, Radio La Voix de Vo à Vogan, Radio Sky fm à Badou, Radio Bethel à Gleï et là Radio Daoule à Bassar; soit au total onzes organes menacés de fermeture. Chose que fustige également le Patronat de là Presse Togolaise (PPT).
Voilà peint en quelque sorte les raisons qui mine cet acharnement sur les médias sus-cités qui  sont parties des souffrances auxquelles fait face la Presse togolaise, et les journalistes qui ne veulent pas suivre ce guide, sont poussés au chômage, persécutés, emprisonnés, assassinés ou poussés en exil.
Jusqu’à quand la liberté de la presse au Togo reconnu comme un principe fondamental de là démocratie, si on sait que l’échéance pour là signature de là convention vient de passer ce dimanche 15 janvier 2017?
Le reste, c’est le wait and see.

Kangni Coco LOCOH.

LE POUVOIR TOGOLAIS ENCOURAGE T-IL LE PROFESSIONNALISME DU JOURNALISME OU SON “PROFESSIONMANNISME”?.

Par essence, le journalisme est une profession nécessitant du professionnalisme. Cependant, au Togo cette valeur se meut en “professionmannisme”: Vendre la profession pour la manne.
C’est ce qui ressort de l’action du régime Faure Gnassingbé qui, par l’intermédiaire de son ancien ministre de la communication Pitang Tchalla, aujourd’hui nommé à la présidence de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), distribue la manne du Chef de l’État aux confrères journalistes.
Ladite manne d’une valeur de 400.000 FCFA par personne a été reçue par plusieurs confrères de metier, de la main propre du président de la HAAC à son domicile à Agoè dans la banlieue nord de Lomé la capitale.
Quelle honte, quel déshonneur de la part des confrères d’une part; nous sommes appelés à exercer la profession en toute dignité, servir là nation sans jamais céder à la corruption du genre selon les termes de l’article 6 du code de la déontologie de la presse togolaise: «Le journaliste dans l’exercice de ses professions doit refuser de l’argent ou tout autre»?
Aussi quel manque de respect envers notre corporation, quelle violation du code de déontologie du métier pour un ancien ministre de la communication et de surcroît, patron de la plus haute instance dirigeante et de réglementation de la Communication, et qui d’autre part connaissant parfaitement les textes régissant le domaine?
Cette action du pouvoir par le président de la HAAC constitue donc une violation premièrement, de l’article premier la Liberté de la Presse, car «La presse écrite et la communication audiovisuelle sont libres».
Deuxièmement, elle constitue une violation de l’article 1 de la Loi Organique de la HAAC qui stipule que «La HAAC est une institution indépendante vis-à-vis des autorités administratives, de tout pouvoir politique, de tout parti politique, de toute association, de tout groupe de pression».
Distribuer des billets de banque de la part du pouvoir en signe de présent aux journalistes par le président de la HAAC, prouve que cette institution tout comme plusieurs autres n’est et jamais n’a été indépendante.
Voilà le vrai visage des institutions dites indépendantes au Togo mais qui cachent leur assujettissement au régime Gnassingbé, qui corrompt les professionnels des médias pour un traitement des informations de faveur à son égard; et au refus ces derniers sont traqués, emprisonnés ou même éliminés pour des motifs forgés, et parfois inconnus. Seuls ceux à qui la chance sourit y échappent.
Heureusement aussi que toute la corporation n’a pas été infectée par ce virus de corruption et qu’il demeure des confrères intègres, fiers de leur gain, fidèles au professionnalisme et surtout disent NON, au “professionmannisme”.

Kangni Coco LOCOH.