CÉLÉBRONS LA RADIO ET DISONS NON A L’ATTEINTE A LA LIBERTÉ DE LA PRESSE AU TOGO.

Ce 13 février comme chaque année, est célébrée la journée mondiale de la radio, instrument de communication et d’informations.

Qu’il nous souvienne que sans la radio, la majeure du monde serait sous-informée car selon l’UNESCO, en 2016 le nombre de ceux qui écoutent la radio, dépasse celui de ceux qui regardent la télévision ou utilisent des smartphones.

Pour marquer l’importance de la radio dans le monde, l’UNESCO a décidé placer la radio au cœur de l’humanité à travers le thème de cette année 2017 <La Radio, c’est vous!>

Et au moment où cet appel au monde à intégrer et agrandir l’auditoire radiodiffusion, dans mon pays le Togo, devenu <Gnassland> depuis cinquante ans, les ennemis de la Liberté de la presse s’arrogent le droit de retrait et de fermeture des médias dont a besoin le peuple pour s’informer, en toute impunité comme d’ailleurs plusieurs exactions à leur actif.

Les populations du Togo, voisines et de la diaspora sont ainsi privées d’informations depuis la fermeture du SUD MEDIA (radio City Fm et télévision LCF) depuis quelques jours; près de quatre vingt d’employés renvoyés au chômage. Mais le dictateur du régime cinquantenaire se dit axer sa politique sur un programme social.

Luttant pour le rétablissement de la Liberté de presse au Togo et pour la réouverture du SUD MEDIA, je soutiens fermement les marches des 14, 15, 16 et des 21, 22 et 23 février 2017.

Plus jamais, aucun média ne subira le sort des radios X-Solaire et Légende Fm, fermées arbitrairement et restées dans le passé de la presse togolaise.
C’est pourquoi, mobilisons-nous par ces marches pour réclamer l’effectivité de la Liberté de presse au Togo, le droit à l’information en criant haut et fort: <LA RADIO C’EST NOUS!> ou plus encore <NOUS SOMMES LE SUD MEDIA>:

Kangni Coco LOCOH.

JOURNALISTES EN DANGER AU TOGO

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Loin d’être un conte, la barbarie et la sauvagerie exercées sur les journalistes au Togo sont une pure réalité qui, ces derniers jours se transforme en acharnement.
Après le retrait des fréquences couplé de la fermeture des médias du Groupe Sud Média telles la télévision LCF et la radio City Fm au Togo ce 6 février 2017 par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), abusant de son pouvoir sans que nul ne la freine car présidée par un zélé du régime Gnassingbé; c’est le tour du confrère Robert Avotor du journal L’ALTERNATIVE, bi-hebdomadaire togolais d’informations de subir des violences corporelles de la part des hommes en armes du régimes RPT/Unir.
Ceci se passe à Akato-Viépé, une banlieue au nord-ouest de Lomé le mardi 07 février 2017 où, suite à un litige foncier conduisant à y démolir des habitations sur decision de justice, le confrère Robert Avotor s’est rendu sur le lieu pour reportage et retrouvant des corps habillés venus expulser les habitants des constructions sur le terrain, il s’en est approché, politesse et principe du métier obligent, pour avoir l’aval pour la recueille d’informations quand, il lui est intimé l’ordre de quitter le lieu suivi d’un passage à tabas, après s’être rassuré de son appartenance au journal L’ALTERNATIVE dont les publications dérangent le régime RPT/Unir. Après l’avoir rué de coups, les gendarmes le menottent et le conduisent avec un autre citoyen arrêté, surpris entrain de filmer les bavures sur les lieux, au poste de gendarmerie de Sagbado, une localité avoisinante, où ils les relâchent après avoir effacer tout de leurs appareils, aux environs de quatorze heures.
Au Togo où libertés d’expression et de presse sont constamment violées, où les journalistes incessamment, sont intimidés, menacés, violentés comme le confrère Robert Avotor dans l’exercice de sa profession, il saute aux yeux que les droits de l’homme sont foulés aux pieds en toute impunité par les premiers responsables et leurs alliés.
Condamnant avec indignation cet acte de barbarie et de sauvagerie sur le journaliste Robert Avotor et également la fermeture des médias LCF et City Fm, renvoyant plus de Soixante dix journalistes au chômage par la HAAC dirigée par le zélé corrupteur des journalistes Pitang Tchalla, j’en appelle à la Communauté Internationale et Organisations de Défense des Droits de l’Homme et des Journalistes, pour une intervention judicieuse dans ce que je considère comme un acharnement envers les journalistes au Togo.
Le Togo est un État démocratique, où doivent régner les Libertés d’opinion, d’expression, de presse et les Droits de l’homme, comme principes fondamentaux afférents à la Démocratie.
Vivement, que ces principes soient, et courage à la presse togolaise!

Kangni Coco LOCOH.