L’UNION EUROPÉENNE DEVANT LE MIROIR DU TOGO

82è État partie à adhérer au traité d’abolition universelle de la peine de mort, le Togo monte les grades devant l’Union Européenne. Son dépôt le 14 septembre dernier de l’instrument de ratification du 2è protocole facultatif aux droits civils et politiques visant l’abolition de la peine de mort auprès des Nations Unies, lui a valu des encouragements de la part du porte-parole de la haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’institution européenne le jeudi.
L’Union Européenne serait-elle aveugle pour faire foi à ce pas franchi par le Togo où règnent la dictature, le non respect des droits de l’homme et pire, la peine de mort déguisée que décrient chaque jour les journalistes du pays?
Pas trop de commentaire, juste un tour dans les hôpitaux et surtout les prisons du Togo suffit à répondre à notre interrogation. Ce pas du Togo est certes à féliciter mais il faudrait qu’en plus des encouragements, Bruxelles rappelle aux dirigeants togolais que doivent suivre, le respect des engagements internes, la construction de le Démocratie et de l’État de droit au Togo. Mais toutefois, une question se pose encore. Le togo, pays où règne la dictature pendant près de 50 ans et où la modernisation de la justice n’intervient guère, cette nouvelle décision ne va -t-elle pas alors amener les pouvoirs publics togolais à condamner à vie leurs ennemis politiques?
Il est grand temps nous pensons, que devant le miroir de nos pays, les grandes institutions aient le courage de dire véritablement ce qu’il refllete.

Kangni Coco LOCOH

LE GABON SUR LES PAS DU TOGO: MERCI FAURE

Peu à peu les realités du Gnassland (togo) s’implantent au Bongoland (Gabon). Ali Bongo réélu pour un 2è septennat à la tête du Gabon, un coup du maestro Faure Gnassingbé réussi avec la complicité de la haute instance judiciaire du pays.
Offrons-nous une petite réflexion. Qu’est parti faire au Gabon, Kwesi Séléagodji Ahoomey-zunu, ex premier ministre du Togo jusqu’à y sortir <> son œuvre littéraire du 29 août dernier et préfacée par le professeur Albert Tévoédjé? Une simple réponse; juste apporter l’expertise du Gnasseron au Bongolais pour la dernière présidentielle au Gabon. Laquelle expertise visant à dire <>. En effet, le coup du maître à été imposant, la Cour Constitutionnelle s’est joint à la danse et l’hôte à la table du Gnasseron du Togo et du Kabiliste de la RDC a prêté serment ce 27 septembre. À la cérémonie d’investiture, on note la présence du maître à penser Faure Gnassingbé aux côtés de ses paires du Mali, du Niger et de Sao tomé après son passage la veille à Brazzaville, recevoir du vieux conseiller du non abandon du fauteuil présidentiel, Sassou N’guesso, des encouragements pour fortifier Ali le Bongolais.
Cérémonie d’investiture aucours de laquelle Ali Bongo appelle à un large dialogue politique et veut faire rentrer des membres de l’opposition dans le prochain gouvernement tout comme ce fut le cas au Togo en 2010 avec le régime RPT/UNIR et l’UFC de Gilchrist Olympio. Et de tout cela, après avoir sacrifié les pauvres populations gabonaises Jean Ping l’autre aspirant au pouvoir et aussi presque de la même maison s’offre le mutisme.
À quand la vérité des urnes dans les pays où le pouvoir est confisqué par les fils à papa?

Kangni Coco LOCOH

À QUAND LA LIMITATION DE MANDAT PRÉSIDENTIEL AU TOGO ET EN GAMBIE?

Rien ne surpasse la volonté du peuple dans un État démocratique, et une question à laquelle tient tout pays normal où règne la vraie démocratie aujourd’hui est celle de la limitation des mandats présidentiels. Mais le Togo de Faure Gnassingbé et la Gambie de Yaya Diameh ne semblent pas partager la même vision.
Qu’il nous souvienne que lors du dernier sommet de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Ghana, portant Macky Sall, président du Sénégal à la tête de l’institution africaine, il eu question de bonne gouvernance à laquelle les dirigeants des États membres de la CEDEAO avaient voulu faire adopter un principe de limitation de mandats présidentiels à l’échelle régionale. Mais l’adoption dudit principe s’est heurtée au refus de signature du Togo et de la Gambie.
Que dire donc? Est-ce un vouloir de s’éterniser au pouvoir qui soutiendrait un tel refus?
Pour le Togo, rappelons que les conflits politiques que connaît le pays depuis des années, émanent du refus de quitter le pouvoir de Faure Gnassingbé, fils du feu président Eyadéma Gnassingbé dont le régime est au pouvoir depuis près de 50 ans.
Le président togolais craindrait-il la limitation de mandat présidentiel? Oubien l’observance d’un principe familial à ne jamais laisser le fauteuil présidentiel, décrié par beaucoup de togolais aurait raison de lui, en ce moment où le peuple aspire au changement?
Rappelons également que lors de ses derniers passages à Berlin en Allemagne et à New-York aux USA, le président togolais a manifestement été hué par ses compatriotes de la diaspora de ces deux pays, réclamant à tout prix les réformes constitutionnelles et institutionnelles en plus de la limitation du mandat présidentiel.
Le Togo serait-il différent des autres pays de la ligne corridor tels, la Côte-d’ivoire, le Ghana, le Bénin et le Nigéria où le pouvoir a déjà changer de mains?

Kangni Coco LOCOH