AU SECOURS! MEDIAS EN DANGER AU TOGO

À quand la vraie liberté d’expression et de presse au Togo?
Encore onze médias: radios et télé togolaises menacées de retrait de fréquence et de fermeture.
«Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage», dit-on souvent; sa vérification s’observe dans la relation Akoussoulèlou Pascal Bodjona, ex ministre de l’administration territoriale du Togo, proche de Faure Gnassingbé et propriétaire du Sud Media composé de là radio City fm et de la télévision La Chaîne du Futur (LCF), et Faure Gnassingbé, le président togolais. Laquelle relation en courbe entre les  deux amis de même région et de même bord politique, le RPT/UNIR depuis, une affaire dite de trahison et une incarcération de Pascal Bodjona suite à une prétendue affaire d’escroquerie internationale.
Reconnaissons tout de même que malgré le mutisme du patron du Sud Média, entre les deux anciens inséparables, l’offensive lancée par le numéro 1 toglais est loin de connaître son épilogue car disait le feu président Eyadema Gnassingbé, père de Faure Gnassingbé «Il ne faut jamais laisser en vie un ennemi sur un champ de bataille, de peur qu’il ne vous poignarde dans le dos».
Faisant fie à là parole de son géniteur et aussi, selon les informations d’après nos enquêtes, le régime RPT/UNIR était accompagné médiatiquement dans toutes ses activités par le Sud Média gratuitement, mais depuis la fameuse affaire dite d’escroquerie et l’inculpation de son propriétaire, le Sud Média a retiré son offre de gratuité et toute information liée au RPT/UNIR devant passer sur les ondes du Sud Média était conditionnée au paiement du tarif normal indiqué pour les clients, et au non passage au refus. Un prétexte assez solide pour endiguer ce média et l’indexer seul amènerait à soupçonner le règlement de compte. Ainsi, faut-il ajouter d’autres organes indésirables et boucs émissaires.
Pour ce faire, une convention a été mise en branle pour être signer par les médias à fermer au risque de se voir la fréquence retirée; et cette mission sans vergogne est confiée à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de là Communication (HAAC) dont Pitang Tchalla, ancien ministre de là communication et corrupteur des journalistes, en leur distribuant de l’argent de là part de Faure Gnassingbé, a les commandes.
Ladite convention, vise les organes comme: City fm et LCF de Pascal Bodjona à Lomé, Radio La Voix de l’Oti à Mango pour son soutien aux protestataires du projet de réhabilitation de la faune dans la localité, Radio Maria de Kara et de Kpalimé appartenant à l’église Catholique dont là Cathédrale de Lomé a été incendiée le 2 janvier dernier et dont les responsables ne veulent plus cautionner le régime et rejettent la piste de court-circuit évoquée, et boucs émissaires comme Radio Bonne nouvelle à Lomé, Radio Océan à Aného, Radio La Voix de Vo à Vogan, Radio Sky fm à Badou, Radio Bethel à Gleï et là Radio Daoule à Bassar; soit au total onzes organes menacés de fermeture. Chose que fustige également le Patronat de là Presse Togolaise (PPT).
Voilà peint en quelque sorte les raisons qui mine cet acharnement sur les médias sus-cités qui  sont parties des souffrances auxquelles fait face la Presse togolaise, et les journalistes qui ne veulent pas suivre ce guide, sont poussés au chômage, persécutés, emprisonnés, assassinés ou poussés en exil.
Jusqu’à quand la liberté de la presse au Togo reconnu comme un principe fondamental de là démocratie, si on sait que l’échéance pour là signature de là convention vient de passer ce dimanche 15 janvier 2017?
Le reste, c’est le wait and see.

Kangni Coco LOCOH.