UN MIRAGE DE SOMMET POUR LE TOGO

telechargement

Pourquoi se gêner publiquement pour une musique dont on ne maitrise pas la danse?
Toute une semaine passée avec un groupe de mots à la bouche au Gnassland (Togo): « Sommet sur la sûreté et la sécurité maritime».
Folklore pour lequel Faure Gnassingbé et son groupuscule de pilleurs ont gaspillé plusieurs milliards de francs CFA du peuple mal en point économiquement et à son détriment. Nous nous posions précédemment la question de savoir ce qu’un tel sommet apporterait au Togo à cette heure. Et bien, rien comme nous l’avions pressenti.
Après des montagnes de promesses de meilleures retombées pour tout le peuple jusqu’au simple débrouillard des togolais, ce sommet ne s’est révélé qu’un pure et simple «Sommeil» du dictateur et de toute sa horte, permettant au Veilleur du peuple de les exposer au monde entier commençant pas la non participation de tous les 54 pays de l’Afrique; ensuite par la carence incontestée de Sélom Klassou, Premier Ministre de Faure Gnassingbé avec son calvaire à zéro maitrise des sujets débattus avec lui le mercredi dernier sur Vox Africa.
Sommet de pagailles en pompe, sans scrupule aucune, les autorités togolaises vont prendre la Clinique Biassa comme unité de soins accompagnant le sommet à la place des hôpitaux du pays comme le CHU Sylvanus Olympio transformé en mourroir, où les malades sont soignés à même le sol. Lequel hôpital ne disposant même pas d’un seul scanner; pourtant on rassemble les milliards du peuple pour s’exhiber à un sommet futile.
«Sommet – sommet – sommet», qu’elles conclusions pour cette fameuse rencontre pour laquelle les citoyens ont été assignés à résidence et ne peuvent même pas vaquer à les activités librement comme à l’accoutumée?
Comme toujours, le flou dans la gouvernance et la gestion du pouvoir au Togo, s’est également révélé dans la question de financement de la Charte sanctionnant le Sommet sur la Sécurité maritime. Conséquence, cette Charte de Lomé que les autorités togolaises brandissent comme un trophée de guerre n’a pas été signée par l’ensemble des participants causant ainsi l’hystérie du numéro togolais.
Algérie, Botswana, Cameroun, Djibouti, Érythrée, Égypte, Gambie, Guinée Bisseau, Guinée Équatoriale, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Swaziland, Ouganda, Zambie, Zimbabwe, plus le Maroc, Voila entre autre les pays qui ont refusé de signer la charte de Lomé.
Quelle honte pour la diplomatie togolaise si comme retombées directes du sommet, les enseignants maintiennent leur grève au début de la rentrée scolaire 2016-2017, ce lundi réclamant des primes de rentrée et de bibliothèque non payées; ou si les hôtels de la capitale togolaise à cause du sommet se sont endettés auprès des banques de la place pour un renforcement de service et un meilleur paraître sans gains c’est-à-dire tombés en faillite.

Au vu de ces paramètres, que sera le quotidien du pauvre togolais en cette période post sommet; l’interrogation demeure.

Kangni Coco LOCOH